À propos

Le RER est très souvent synonyme de galère pour les franciliens : temps de parcours aléatoires, retards chroniques, rames bondées, incidents d’exploitation lourds. Pas une semaine ne passe sans qu’il ne défraye la chronique. Avec près de 4 millions de voyageurs quotidiens avant la pandémie, il est l’épine dorsale des transports franciliens. Il a d’ores et déjà retrouvé une part très importante de son trafic. Le succès de fréquentation enregistré dès sa mise en service dans les années 80 a rapidement provoqué la saturation et une situation de crise jamais vraiment résolue. Si des améliorations ont été enregistrées sur certaines lignes, comme la ligne A au cours de la décennie écoulée, les lignes B et D sont des lignes malades et nécessitent une thérapie de choc. Le feuilleton sur le matériel roulant, les débats obscurcis sur l’infrastructure ou la valse-hésitation sur les systèmes de pilotage automatique des rames ne doivent plus masquer l’essentiel: alors qu’il s’agit d’un système d’ensemble unique, il n’y a pas de vision globale et de responsabilité d’ensemble des acteurs en charge, autorités politiques, opérateurs de transports, gestionnaires d’infrastructure… Ile-de-France MoVoir plus